Un chiot teckel bien accueilli qui dort sur les genoux

Ca y est, le chiot que vous attendez tant sera bientôt là! Et vous souhaitez l’accueillir au mieux. Alors, quels aménagement prévoir à la maison pour qu’il se sente rapidement à l’aise mais aussi pour prévenir les accidents et les dégâts? Comment vous organiser? Voici 5 conseils pour bien accueillir votre chiot.

1.Prenez congé!

Votre chiot arrive dans un nouveau monde, sans aucun repère pour lui. Il va donc se sentir perdu, déboussolé… Afin de l’accueillir au mieux, je vous conseille fortement de poser deux, voire trois semaines de congé.

Certains vous diront qu’en étant très présent à la la maison, lors des premiers jours de votre chiot, il risque de souffrir par la suite d’hyper-attachement. Au contraire, en lui consacrant du temps, vous l’aiderez à bien à bien s’acclimater dans son nouvel environnement, à gagner en assurance et à l’aider à devenir le chien que vous souhaitez qu’il soit.

Vous pourrez lui apprendre la propreté, le socialiser avec le monde extérieur, mais aussi l’habituer à rester seul, à la maison, en augmentant progressivement le temps de vos absences : 5 minutes, puis dix, etc. Lorsque vous reprendrez le travail, il sera capable de ne pas faire un drame quand vous partirez. Cela étant, le chien est un être social. N’oubliez donc pas pas qu’il n’est pas fait pour rester continuellement seul à la maison.

Et s’il est impossible pour vous de prendre trois semaines de vacances pour bien accueillir votre chiot, cela sera peut-être deux semaines… ou une semaine…. Ou moins… Mais dans ce cas, mieux vaut réexaminer votre projet d’adoption. Un chiot, c’est chronophage. L’arrivée d’un chien va changer votre vie, vous allez devoir composer avec lui, modifier des habitudes. Et si, dès le départ, ça coince, le futur avec lui risque d’être compliqué.

2. Sécurisez la maison pour bien accueillir votre chiot!

Un diffuseur d'huile essentiel représente un danger pour un chien

Un chiot, c’est comme un enfant. C’est curieux, ça met tout à la bouche et ça casse…

La solution, pour éviter les dégâts et les accidents, pourrait être de retirer tout ce qui est à sa portée. Mais si vous transformez votre maison en hôpital aseptisé, votre chiot n’apprendra rien. Et comme on part du principe que, pour bien accueillir votre chiot, vous serez présent avec lui, durant les premières semaines, l’objectif est de pouvoir lui montrer ce qu’il a le droit de faire et de ne pas faire.

En votre présence, laissez tout ce qui est sans danger en place: les coussins, le sacs à poubelle, les torchons, votre étui à lunette, votre chargeur les câbles de la télévision, vos chaussures… Quand il y touche, dites « non » et redirigez-le sur un jouet d’occupation.

Il est toutefois essentiel de ne pas mettre votre chiot en danger : prises anti-moustiques, diffuseurs d’huiles essentiels, produits de ménage, allumettes, briquet, paquet de cigarettes, plantes toxiques pour les animaux tels que laurier rose… tout cela doit être hors d’accès, car même si vous êtes présent, il suffit d’un moment d’inattention pour que cela soit dans sa gueule. Et là, les conséquences peuvent être mortelles.

3. Apprenez-lui la propreté!

Un chiot qui fait pipi dehors

Il y a de fortes chances que votre chiot ne soit pas propre quand il arrivera à la maison. Il va donc falloir vous armer de patience et de rigueur pour lui apprendre à faire ses besoins à l’extérieur.

Comme un jeune chiot a une petite vessie, il est incapable de se retenir longtemps. Tout comme un enfant, à qui l’on doit mettre des langes. Pour prévenir les petits pipis à la maison, sortez-le toutes les deux heures. Sortez-le également, dès qu’il se lève et chaque fois qu’il boit ou mange.

Les premières semaines, levez-vous également au moins un fois durant la nuit, et tôt le matin, pour lui permettre de faire ses besoins à l’extérieur, et non pas sur un de vos tapis.

Alors, oui, c’est fastidieux. Mais mieux vaut se s’astreindre à ces contraintes, et se pourrir la vie, durant quelques semaines, plutôt que de trainer le problème de propreté durant des mois. Cela vous permettra de bien démarrer avec votre chiot. Car il faut savoir que la malpropreté est une cause très fréquente d’abandon.

Il arrive également que l’on sorte le chiot – parfois même une heure de temps -, qu’il ne fasse rien et qu’une fois rentré, il se lâche. Il y a trois raisons principales à cela :

  • Il est excité par tellement de chose à l’extérieur, qu’il a oublié de faire ses besoins
  • Il est anxieux à l’extérieur et il n’ose pas faire ses besoins
  • Il n’a pas l’habitude de faire ses besoins sur la surface où vous l’amener. Un chiot qui a appris à se soulager sur un sol dur, se retiendra dans l’herbe. Il attendra de retrouver votre plancher ou votre carrelage pour enfin pouvoir faire ses besoins.Développez une bonne relation pour bien démarrer votre chiot.

4. Développez une bonne relation!

Une jeune femme câline un petit berger allemand

Pour bien accueillir votre chiot, le plus important c’est développer des liens forts avec lui. L’urgence n’est pas de lui apprendre à s’assoir, se coucher, aller chercher la balle, etc… mais d’établir une relation de confiance avec lui, et lui permettre de répondre à tout ses besoins de chien. L’obéissance viendra dans la foulée.

Jouez avec lui, durant au moins 20 minutes par jour. Faites des balades (oubliez le fameux 5 minutes de sortie par mois d’âge du chiot). Ne pas aller promener un chiot de trois mois, plus de 15 minutes par jour, c’est l’empêcher de dépenser son énergie, d’aller sentir plein d’odeurs de rencontrer des copains. Autant d’éléments essentiels, si vous ne voulez pas qu’il ressemble à une cocotte minutes à la maison, et qu’il détruise tout. Evidemment, ayez l’œil sur votre chiot. Quand il montre des signes de fatigue, stoppez la promenade ou portez-le.

Soyez patient avec lui. N’oubliez pas que c’est un bébé. Et surtout, soyez cohérent. Si une fois, c’est « oui » et la fois d’après « non », vous n’apparaitrez pas fiable à ces yeux.

Laissez-le dormir dans votre chambre à son arrivée. Il a tout perdu… Sa maison, sa mère, ses frères et sœur. Vous êtes désormais son seul repaire. Il a donc besoin de s’attacher à vous, et si vous le rejetez, au moment d’aller vous coucher, il va se sentir émotionnellement mal. Alors, certes, s’il pleure, il va finir par se calmer, après un jour, trois jours… mais il en aura également déduit qu’il ne peut pas compter sur vous dans les moments difficiles.

5.Socialisez-le!

socialiser son chiot, en lui permettant des vivre des expériences positives

Pour que votre chiot soit à l’aise en toute situation, il faut lui permettre de vivre diverses expériences.

Etre en contact avec des hommes, des femmes, des chevaux, des voitures, des chats, des enfants… Un chien ne généralise pas. Pour lui, une personne de couleur noire, n’est pas identique à une personne de couleur blanche.

Il faut également savoir que le cerveau d’un chiot se développe et créé des connections jusqu’à l’âge de14 semaines. Tout ce qu’il n’aura pas connu ou vécu jusqu’à cet âge-là pourra être perçu comme un danger.

J’ai connu une chienne qui était terrifiée dès qu’elle levait la tête et percevait un nuage, car elle n’en avait jamais vu jusqu’à ses 3 mois.

Attention toutefois à ne pas trop en faire. L’objectif n’est pas de vivre un maximum d’expérience, mais de vivre un maximum d’expériences réussies. Le risque, autrement, est de le rendre votre chiot réactif. Par exemple, ne l’amenez pas de force à la cave, s’il est terrifié par cet espace noir. Si vous souhaitez le désensibiliser, il faudra y aller par étape. Autrement, vous le rendrez phobique.

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